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Avenir de la Penfeld le débat continue
Article paru dans le Télégramme de Brest le 15 décembre 2000
dimanche 3 mars 2002
Toujours à propos de l’avenir de la Penfeld et de l’arsenal, cette lettre de M. Jean-Paul Kerros :
« J’ai du mal à saisir le bien fondé de chacun concernant le devenir de la Penfeld. Aujourd’hui, Brest a une priorité, l’emploi, qui s’est amoindri ces dernières années. Nous allons vers le schéma d’une armée européenne. Il est impératif que dans cet objectif, Brest garde son statut de port de guerre. Il faudra effectivement que la prochaine municipalité défende ce grand projet fermement. Ce n’est, à mon sens, que si Brest n’intéresse pas l’Europe avec sa position géographique, que l’on pourra débattre du devenir de notre Penfeld, et donc l’ouvrir. Là, il s’agira de faire attention à ne pas déstabiliser le commerce en ouvrant à tout va de nouveaux magasins ».
De son côté, M. Jean Floch se déclare en accord avec l’opinion manifestée récemment par M. Troadec : « Il serait d’autant plus malséant de se mobiliser pour les personnels de l’arsenal que, dans le privé, le passage aux 35 heures se solde par des réductions de salaires, des contraintes nouvelles dues à l’annualisation du temps de travail et des reculs significatifs sur les heures de nuit et de week-end. Les ouvriers de l’arsenal nous rient au nez en nous vantant leur passage aux 35 heures tout en nous montrant que leurs bulletins de salaire
mentionne toujours 169 heures par mois, soit 39 heures par semaine... »