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« Rue de Penfeld » : après le haut, le bas

Article paru dans le Télégramme de Brest le 22/04/00

lundi 4 mars 2002

L’association « Rue de Penfeld » a enfoncé le clou hier : il est nécessaire selon elle, d’ouvrir le bas de Penfeld, essentiellement des quais, afin d’en faire un lieu d’attraction fort.

Jean-François Samain, Marif Loussouarn et Jean-Yves Pochart, de « Rue de Penfeld ».

On sait le sujet de l’ouverture de la Penfeld sensible. « Rue de Penfeld » joue le rôle d’aiguillon. Le dossier a bougé depuis la création par un CIADT de 1997 de la commission Penfeld, qui associe le préfet, le préfet maritime, la DDE, la DCN et la CUB. Des réunions ont eu lieu. Toutefois, Jean-François Samain, président de « Rue de Penfeld » jugeait hier anormal, que la dernière remonte à sa connaissance, à octobre dernier. Selon lui aussi, le ministère de l’Aménagement du territoire ne serait pas encore destinataire d’un certain nombre d’éléments demandés en novembre.
Le président de « Rue de Penfeld », qui juge que ce dossier est celui du prochain siècle localement, se demande aussi si Brest a postulé (ou de quelle façon) au concours lancé par le ministère de l’aménagement du territoire sur de grands projets urbains pour 50 villes.

« Débat démocratique »
Des élections se profilent, et « Rue de Penfeld » souhaite qu’il y ait « débat démocratique » sur l’ouverture de la Penfeld. Elle désire que les candidats socialistes à la succession de Pierre Maille se positionnent sur le dossier et sollicitera d’ailleurs les autres postulants.
Concernant le haut de Penfeld, la discussion a bien avancé. Ce sont en gros les 50 hectares, sur 150, dont la Marine n’a plus usage à assez court terme. On sait notamment que des discussions existent actuellement sur le devenir des bâtiments en fer. L’association est satisfaite aussi de l’évolution, à ses yeux, du discours municipal, qui ne serait plus sur une reconversion purement industrielle du haut de Penfeld mais qui l’associerait à du tertiaire et de l’urbain.

Demande d’une négociation

Pour ce qui est du bas de Penfeld, et donc l’ouverture qu’elle souhaite jusqu’au port de commerce, l’association estime qu’une négociation doit s’ouvrir entre le ministère de la Défense et celui de l’Aménagement du territoire sur « un véritable état des lieux, en termes stratégiques ». Elle a le sentiment qu’il faut dépasser certaines crispations locales. « On nous a dit que la préservation de cette partie de Penfeld était nécessaire, notamment pour accueillir les navires de l’OTAN. Or, lors de leur dernière venue, ils sont allés en rade abri. On nous dit aussi que le pourtour du Château ne peut pas être libéré du fait de l’existence du PC sous terrain qu’il accueille. A Paris, c’est pourtant le cas autour du ministère de la Défense qui abrite un PC national ».

Des propositions
« Rue de Penfeld « avance des idées sur le devenir du bas de Penfeld : projet de halte plaisance dans le secteur du club nautique de la Marine, quartier historique et vieux gréements civils et militaires au pied du Château, et, dans la zone du Pont de Recouvrance, des restaurants, bars et espaces culturels, ainsi que des emplacements de débarquement pour les produits de la rade. L’association pense aussi qu’un tramway serait judicieux pour réunifier la ville. Elle souhaite en tous cas que ses propositions fassent débat, que des exemples image 57 x 18de reconversion de sites, en France et à l’étranger soient exposés et que des architectes planchent aussi.

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